HISTOIRE DU COSTUME TRADITIONNEL

Le costume traditionnel est contenu dans les lois somptuaires avant la révolution française. Il n’y a guère de possibilité d’évolution . On peut dire que le costume traditionnel  avait  à peu prés la même composition partout en France et même se ressemblait beaucoup, tant au niveau couleurs, que composition (même éléments de costume )

Une fois les lois somptuaires abolies, on va voir le costume traditionnel évoluer assez vite, mais toujours dans une règle bien précise. Le costume reste « une carte d’identité » pour ceux qui le portent et on peut connaitre en un simple coup d’œil : le rang social de la personne et l’ampleur de sa richesse.

Toute fois, il existait un personnage important dans la vie à la campagne, c’était: Le Baz valan

 

     le Baz valan conduit la jeune femme à cheval à ces noces, le futur marié lui y va à pied.

Le Baz valan (ou messager d’amour du jeune homme) intervenait pour chaque mariage près des parents de la jeune fille. Il était tailleur ou brodeur car, à l’inverse de la grande majorité de la population, ces 2 « professions » rentraient souvent chez les gens et pouvaient donc rapidement savoir quelles familles étaient de même rang et ainsi autoriser ou non les mariages. Le jour où cette personne venait faire son office d’entremetteur, il se munissait de son bâton (sa baguette) de genêt (baz valen en breton) fleuri, symbole d’amour et d’union et de chaussettes de couleurs différentes. Le voyant ainsi, chacun savait immédiatement pourquoi il venait. Beaucoup de  chansons on été composées sur ce fameux entremetteur.

Ar baz valan (L’Homme au bâton de genêt) est une mélodie traditionnelle bretonne. Elle sert de thème musical à la chanson Borders of salt (« Frontières de Sel ») de Dan Ar Braz, reprise avec l’Héritage des Celtes et devenue ainsi populaire dans les années 1990.

Le costume aura donc une évolution qui va durer de la révolution Française jusqu’à la moitié du XXeme ( voir chapitres costumes hommes et femmes  )

Pour le jour du mariage des la fin du XIX les femmes vont orner leur costumes de mariées d’accessoires qui auront tous une signification .

La Reine Victoria en 1840 portera une couronne en fleurs d’oranger lors de son mariage avec le Prince Albert et du coup, lancera la mode de la fleur d’oranger, symbole de pureté et virginité (qualités indispensables pour le mariage).

Couple de mariés de Landudal

Les femmes bretonnes adopteront la fleur d’oranger, durant toute l’évolution du costume. Tant en couronne, diadème, ou livrée de mariage ( guirlande de fleurs se portant à la taille ou au corsage et descendant jusqu’au au bas du costume sans jamais dépasser le tablier), ce qui alourdira le costume mais apportera une symbolique très importante.( toujours dans le souci de « carte d’identité » du costume)

Après les noces ces parures seront conservées sous globe, il en reste encore beaucoup, relativement facile à trouver en brocante .

 

Le costume compte tenu du travail harassant à la ferme va devenir très vite un moyen de  » se lâcher » les jours de fête, pardons, cérémonie ou fêtes religieuses. Tout le monde connait l’expression « les habits du dimanche »! et bien l’origine de cette expression prend naissance en Bretagne .

                            Sortie de la messe de mariage en cortège

D’autres expressions vont naitre en Bretagne comme :  » se déguiser  » Les guises étant le nom que l’on donnait au costume traditionnel se déguiser signifier enlever son costume ( sans doute pour enfiler un autre genre de costume) se qui déviera l’expression vers le carnaval ….